Assassin’s Creed IV : A l’abordage !
Après un Assassin’s Creed III qui m’a beaucoup déçu, voici qu’Ubisoft lance un nouvel Assassin’s Creed prêt à dominer mers et océans : Black Flag. Cette fois il n’est plus question de tomahawks, d’inventions déjantées de notre cher Léonard de Vinci ou encore d’empire Byzantin, mais bel et bien de sabres, d’eau turquoise, de rhum (beaucoup de rhum) et de pavillons noirs. Bref ! La piraterie à l’état pure !
Nous incarnons Edward Kenway, ancien corsaire devenu pirate (et qui au passage n’est autre que le grand-père de Conor) dont la soif d’or et d’aventures le pousse à abandonner tout ce qu’il a pour se lancer à la recherche des richesses que cache les Caraïbes. Seulement voilà, un beau jour, vous tombez face à un homme portant un costume d’assassin que vous affronterez et tuerez, récupérant sur son cadavre un paquet et une convocation : «Apportez moi ce que je vous ai demandé. Je ne connais pas votre visage mais je serais capable de reconnaître la tenue de votre fraternité». Suite à cela, vous finirez donc par vous retrouver au bon milieu de la guerre Templiers/Assassins et ce, bien malgré vous, quoique…
En lisant les premières informations et en regardant le premier trailer, je me suis dit : «Ah chouette… Ça va tourner à la parodie ou copie du film Pirates des Caraïbes...» et au final… Non ! Les développeurs ont réussi à créer un nouvel univers propre au jeu avec brio, évitant les comparaisons avec ce bon vieux Jack Sparrow (même si je me surprends de temps à autre en train de chantonner le thème du film).
Repartant sur les bases de la navigation du 3ème volet, mais cette fois bien mieux pensées, vous sillonnez les mers aux commandes de votre navire, le JackDaw, avec votre équipage. Vous pourrez dès lors partir à la recherche de trésors grâce aux cartes trouvées tout au long de votre aventure mais vous pourrez aussi mettre à sac et piller les bateaux et forts qui croiseront votre route. Lors de ces attaques, vous récupérerez diverses marchandises afin d’améliorer le JackDaw pour qu’il devienne plus puissant et plus redoutable.
La navigation représentant environ la moitié du jeu, vous serez donc amené à poser le pied à terre afin de progresser dans votre quête et là, vous ne pourrez que contempler le niveau de détails hallucinant des villes et jungles avec un cycle jour/nuit offrant de somptueux jeux de lumières. Les villes sont tout simplement magnifiques et chaque lieu de synchronisation vous donnera un point de vue saisissant sur l’environnement. Cet open world laisse place au bon vieux freerun qui a aidé à la célébrité de la franchise. Mais là… toujours le même problème…
Ubisoft, pourquoi avoir associé la même touche pour la course et le freerun ?!??!!!
Nombre de fois ou le personnage se met à escalader le moindre objet qu’il frôlera lors de sa course et que vous vous crierez : «Mais non, p*t*in ! Monte pas là dessus !!!». Tellement énervant…
Black Flag est un véritable ravissement même s’il n’y a pas de réelles évolutions par rapport aux opus précédents. Heures après heures de jeu (durée de vie estimée à plus de 70 heures), je ne me lasse toujours pas. Après avoir été fâché avec la saga suite au précédant volet qui pour moi aurait pu/dû ne jamais exister, ce jeu a su me réconcilier avec la franchisse en espérant tout de même une révolution pour le prochain épisode !
Et vous, qu’avez vous pensé d’Assassin’s Creed IV : Black Flag ?