Ghost Recon Breakpoint : qui a peur des grands méchants loups ?
Certainement le jeu que j’attendais le plus de ce mois d’Octobre, Ghost Recon Breakpoint, TPS multijoueur d’Ubisoft, arrive aujourd’hui sur nos divers devices : PC, PS 4, Xbox One, mais aussi, Stadia !
Tout d’abord, avant de commencer, il faut savoir que j’ai très longtemps laissé la saga Ghost Recon de côté. Lors de la sortie des premiers titres (vers 2000-2001), je n’étais pas fan des jeux trop militarisés, surtout que là, il s’agissait carrément de diriger des escouades de plusieurs soldats.
Depuis la sortie de Ghost Recon Wildlands, j’avoue être de plus en plus attiré par la licence. J’ai l’impression de me retrouver plus proche d’un Call of Duty que du concept initial Ghost Recon : un personnage, un scénario de fou, … Ayant laissé passer le dernier opus par manque de temps, et ayant pas mal de regret, j’ai foncé dès que j’ai pu sur Breakpoint !
Depuis quelques jours, j’ai la possibilité d’y jouer grâce à l’offre Uplay+. En effet, le titre est disponible depuis le 1 octobre pour les abonnés au service. Je peux donc, après de nombreuses heures de jeu, faire un bilan de l’expérience.
L’histoire
Dans un futur relativement proche, un système d’intelligence artificielle nommé Skell est au centre de la société et permet à la technologie mondiale de faire un sacré bon en avant. Situé sur l’archipel d’Auroa, le Skell tombe entre de mauvaises mains : celles des Wolves menés par Walker, un ancien membre des Ghosts.
Après que tout contact ait été perdu avec Auroa, une équipe des Ghosts, dont vous faites partie est envoyée sur les lieux. Cette simple mission de reconnaissance se transforme en véritable mission de survie car, une fois arrivé près des iles, un essaim de drones attaque les hélicoptères et tue une grande partie de l’escouade.
Autant dire que le destin du monde repose, une nouvelle fois, sur vos épaules !
Le jeu
Sollicité dès les premières minutes de jeu, j’ai tout de suite accroché à l’univers et au personnage, baptisé Nomad, que j’ai créé. Et oui, pas de personnage lambda, ici on personnalise notre protagoniste. Alors certes, c’est assez léger comme customisation, mais c’est largement suffisant. Sexe (c’est top ça), coiffure, visage, couleur des yeux et des cheveux, cicatrices, voila les différents éléments que vous pourrez choisir.
Une fois lancé dans l’aventure, comme dit précédemment, on se retrouve vite embarqué dans un scénario de survie où il faut enquêter sur le crash des hélicoptères tout en évitant / neutralisant les divers ennemis que vous rencontrerez sur votre passage. Pas le temps de s’amuser ou de se reposer, au boulot mais surtout, pas le temps de contempler l’immensité et la qualité des décors qui nous entourent car, on ne va pas se le cacher, le jeu est magnifique. Alors oui, je n’ai pas une bête de guerre en PC (vieux de 2013), mais je prends quand même une grosse claque à chaque instant !
Niveau gameplay, pas de grosses surprises : un HUD minimaliste, des menus assez propres, etc. En bref, on retrouve ce à quoi Ubisoft nous a habitué depuis quelques années avec les derniers Far Cry, Assassin’s Creed ou The Division. D’ailleurs, par moments, j’ai vraiment eu l’impression de jouer à ce dernier, mais en évoluant dans un monde bien plus vaste et plus sauvage que celui proposé par The Divisions 2. Enfin sauvage… Malheureusement si j’avais un reproche à faire à l’univers proposé c’est justement un manque de vie au travers de l’archipel : peu d’animaux, peu de PNJ alliés, …
Un manque de vie qui est, quand même, assez pesant !
On se retrouve dans un monde ouvert, avec divers objectifs à réaliser en dehors de la quête principale, avec un système de loot / craft totalement similaire à ce que l’on connait déjà, mais aussi un arbre de compétences qui permettra de mettre l’accent sur les soins, la furtivité, la portée ou la puissance brute de votre héros.
Les principales nouveautés (car il en faut quand même) résident dans l’état physique de votre personnage qui aura une influence sur votre progression. Si votre personnage est gravement blessé, cela altérera votre vitesse de déplacement, sur votre capacité à viser et vous devrez donc vous soigner, à l’aide de bandages. Ces bandages sont illimités mais, par contre, ils mettent vraiment énormément de temps à s’appliquer. Vous devrez donc rester à couvert un long moment si vous ne voulez pas vous faire tuer.
L’endurance aussi est à prendre en compte. Comme dans les autres jeux, si vous courrez trop, celle-ci va descendre et il faudra un petit moment avant que vous puissiez retaper un sprint. Là, plus elle est sollicitée, plus sont niveau maximum diminuera. Pour remédier à cela, il vous faudra boire à votre gourde (remplissable dans les divers points d’eau que vous rencontrerez) ou encore vous reposez dans les divers bivouacs présents sur votre chemin.
Ces derniers sont l’autre nouveauté de Breakpoint et la carte en sera remplie. Représenté par un feu de camps visible de très loin grâce à sa fumée (ou une tente sur la map), il suffira d’aller y installer votre campement pour préparer la suite de vos combats : se reposer, manger pour gagner des bonus passifs, se faire livrer un véhicule, s’équiper en armement. De plus, une fois un bivouac découvert, il vous sera possible de vous téléporter directement vers lui lorsque vous en aurez besoin. C’est une fonctionnalité que j’ai vraiment ignorée au début de mon aventure, mais finalement, c’est un élément important et primordiale du jeu.
Une fois que vous avez bien pris le temps de prendre vos marques, il sera le temps pour vous de vous lancez dans le mode multijoueur pour donner une nouvelle dimension au titre. Étant donné qu’il est possible de spécialiser votre Ghost, les escouades multi prennent tout leur sens en termes d’expérience tactique.
Et si cela ne vous suffit pas, sachez que le mode Ghost Wars est de retour dans son mode 4 vs 4. De quoi amener plus de fraicheur surtout si vous n’avez plus la tête à vous promener seul sur Auroa.
Décrié par beaucoup, le scénario est, je trouve, assez bien ficelé et palpitant. J’ai de longue envie d’en savoir plus et cela a pour effet de me frustrer quand j’arrête de jouer. Bon, on ne va pas se le cacher, la présence de Jon Bernthal dans le rôle de Walker n’y est pas pour rien. J’ai découvert cet acteur dans « The Walking Dead », mais aussi dans la série Netflix « The Punisher » et il faut avouer, le côté rebelle, désinvolte et idéaliste de ses personnages me plait beaucoup.
Là, dans Ghost Recon Breakpoint, on reste dans le même registre et il arrive vraiment à donner un gros charisme à son personnage et j’ai vraiment envie de voir jusqu’où il va aller même si, faut l’avouer, on est loin du niveau de Vaas (Far Cry 4). ?
Conclusion
Ghost Recon Break est, pour moi, loin d’être un jeu révolutionnaire, mais c’est tout de même un opus à ne pas rater ! Alors oui Ubisoft fait de l’Ubisoft mais, concrètement, c’est ce que j’ai toujours aimé.
En termes de gameplay, on reste sur ce que l’on connait déjà et ce n’est pas sans me déplaire. Il est certain que tout le pouvoir de ce titre provient, une nouvelle fois, de l’univers qu’ils arrivent à nous faire accrocher en usant de paysages détonants, d’un mode multijoueur très satisfaisant, mais surtout du jeu / charisme d’un très bon Jon Bernthal.
Je suis loin d’avoir fini le jeu malgré une bonne dizaines d’heures passées dessus, mais, en tout cas, il est certain que j’irais jusqu’au bout de l’aventure tellement j’y prends du plaisir !
Et vous, envie de craquer ou déjà craqué ? Alors, vous en pensez quoi ? N’hésitez pas à partager vos avis en commentaire ci-dessous.